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Couvreur… le meilleur moyen de commencer en haut de l’échelle


À la rencontre d’une profession qui a de nombreux atouts pour séduire les jeunes mais aussi les adultes en reconversion professionnelle. Devenir couvreur, c’est se sentir utile et s’épanouir pleinement dans sa vie professionnelle et personnelle.

La filière couverture est très dynamique et les besoins en main d’œuvre sont croissants, aussi bien en construction neuve qu’en rénovation. La profession recherche sans cesse ses futurs talents. C’est d’ailleurs pour le faire savoir que la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB) de la Loire-Atlantique a lancé il y a quelques mois une campagne de communication en direction des jeunes, pour faire découvrir le métier de couvreur et susciter de nouvelles vocations.

La couverture, plus qu’un métier…

Devenir couvreur, c’est l’assurance d’avoir des parcours de vie offrant de belles perspectives de carrière où le dépassement de soi est une vertu.

C’est l’occasion de rejoindre un métier dans lequel passion du travail manuel, du bon geste et du bel ouvrage pour perpétuer l’excellence artisanale, avec des outils modernes qui facilitent les manutentions

Un esprit de famille grâce au travail en équipe et une véritable entraide entre collègues.

Être couvreur c’est exercer une activité au grand air, en toute sécurité grâce à des moyens de protection individuels et collectifs. C’est aussi avoir la passion du travail manuel, du bon geste et du bel ouvrage pour perpétuer l’excellence artisanale, avec des outils modernes qui facilitent les manutentions.

Devenir couvreur, c’est la possibilité d’avoir un parcours de vie offrant de belles perspectives de carrière où le dépassement de soi est une vertu. C’est aussi avoir l’esprit de famille grâce au travail en équipe et une véritable entraide entre collègues.

Couvreur, un métier en première ligne pour relever les défis de demain

Faire carrière dans la couverture c’est exercer une activité pleine de sens pour se rendre utile à la société et participer activement au confort de vie et à la sécurité des citoyens. Car c’est avoir l’assurance d’exercer un métier noble et résolument tourné vers les enjeux de demain. Les techniques évoluent et les matériaux intègrent les dernières technologies pour offrir les meilleures réponses aux objectifs de l’habitat du futur. Le couvreur se trouve en première ligne pour relever les défis de la rénovation énergétique grâce à de :

  • nouvelles solutions d’isolation thermique par l’extérieur pour garantir des logements écologiquement plus efficients ;
  • nouvelles techniques d’étanchéité et de gestion de l’hydro régulation pour favoriser le confort intérieur et lutter contre l’insalubrité des logements ;
  • nouveaux matériaux pour exploiter au mieux la ressource naturelle et réduire l’impact de l’Homme sur la planète.

Paroles de pros

Variété des chantiers, technicité des gestes métiers, travail en extérieur, relation avec le client pour lui apporter conseil dans le choix des matériaux… sont autant d’atouts pour les jeunes en recherche d’une orientation professionnelle. Chacun à leur façon, trois couvreurs nous partagent leur expérience.

« On a un sentiment de liberté ! »
Armand Covents, 26 ans, co-gérant de MC Couverture et Athelé Christophe à Saint-Père-en-Retz (44)

« J’ai obtenu un CAP et un BP en Île-de-France et je me suis installé à Nantes il y a sept ans. Ce qui me plaît ? Être à l’air libre, travailler avec des matériaux très différents, intervenir sur des chantiers très différents et évoluer en hauteur. On a un sentiment de liberté. Le métier a beaucoup évolué, avec l’utilisation d’équipement, qui réduisent beaucoup le port de charges. Le meilleur moyen de savoir si on est fait pour le métier de couvreur est de faire des stages. »


« Il faut sans cesse être en veille. »
Michel Landais, 63 ans, Landais Couverture, Orvault (44)

« J’ai débuté dans la profession grâce à une reconversion professionnelle. Avant, j’occupais un poste de technico-commercial. Mon fils terminait sa formation en brevet professionnel Couvreur. J’y ai vu une opportunité et on a créé notre entreprise. Cela fait maintenant sept ans. Je me suis appuyé sur ses compétences techniques, il était le patron et moi « l’apprenti ». Dans mon ancien métier, quand je rentrais le soir, j’étais fatigué. Aujourd’hui, en tant que couvreur, on sait très bien à quoi on sert, c’est un métier qui a du sens. Comme nous intervenons sur beaucoup de chantiers de rénovation, on répond aux besoins d’isolation. C’est l’un des changements les plus importants de notre métier. On est toujours à l’affût des innovations, notamment lors de salons. Cette veille est importante et nécessaire. C’est un métier qui évolue sans cesse. »


« On peut s’épanouir dans notre métier. »
Franck Devaux, 51 ans, Talet Couverture Charpente, Couëron

« Je suis venu vers ce métier encouragé par un ami d’enfance. J’étais dans le négoce des matériaux de couverture et charpente, lorsque j’ai repris il y a 16 ans l’entreprise que je dirige aujourd’hui avec mon épouse et mon fils, qui a un bac professionnel. Ce que j’apprécie est que l’on travaille avec de beaux matériaux, comme la tuile, l’ardoise ou le zinc, et que l’on utilise aussi les nouvelles technologies pour répondre aux demandes liées à l’isolation ou à l’énergie solaire. Notre métier évolue, on doit sans cesse s’intéresser aux innovations, on ne s’ennuie pas ! On change aussi souvent de décor. En Loire-Atlantique, on a la chance d’être sur un territoire diversifié : au sud les produits dits ‘rouges’, en terre cuite, au nord l’ardoise et sur les bords de Loire une diversité de matériaux. On peut s’épanouir dans notre métier, à la fois techniquement et financièrement.


>> Pour en savoir plus sur le métier de couvreur en Loire-Atlantique >> www.deviens-couvreur.fr