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Au large des Canaries, interview du duo en mer

Comment allez-vous physiquement ?

Thomas Jourdren : « On est en forme ! On s’est un peu mis dans le rouge en début de course mais on a rectifié ça. Hier je suis remonté au mât, il y avait beaucoup de mer avec peu de vent et cela bougeait pas mal là-haut. Mis à part quelques bleus rien à déclarer ».

Keni Piperol : « Physiquement, ça va, on a sûrement perdu un peu de poids mais là on se rattrape sur la nourriture ! On s’est fait un peu mal, mais on tient le choc ! Nos quarts sont assez libres, on reste en veille sur deux heures en moyenne la nuit chacun notre tour, on fait plus attention sur le temps de sommeil. Ça roule, il règne à bord bienveillance et rigueur ».

Quels sont les premiers enseignements de cette première partie de course ?

Thomas : « Le début de course est primordial. Nous avons fait des petites erreurs qui ne coûtent pas cher sur le moment, mais quelques jours après, les 2-3 miles perdus se transforment facilement en 30-40 miles. Ensuite, nous ne nous trouvons plus dans le même système météo que les leaders. Mais, la route est encore longue donc il y aura des opportunités qu’il ne faudra pas rater ».

Quelles sont les difficultés à venir ?

Keni Piperol : « La plus grosse difficulté est de définir comment entamer la « traversée « . Comment se positionner entre le Sud où ça a l’air plus venté et le Nord avec des zones assez instables mais aussi forcément moins de route. On commence enfin à avoir des fichiers météo qui ressemblent aux conditions sur l’eau. »

Crédit photos © Vincent Olivaud